Le musée du transport urbain de Bruxelles (Page 1/3).


Création par ricochet...

Le musée du transport urbain bruxellois a été amenagé dans une partie du dépôt des tramways de Woluwe; L'autre partie est encore et toujours en activité.
Ce dépôt a été construit en 1897, en même temps que l'avenue de Tervuren.

Ce complexe est assez excentré par rapport a ses confrères, mais, le travail ne manquait pas jusqu'à un certain 20 septembre 1976.
A cette date, le métro de Bruxelles est inauguré en grande pompe.

Conséquence logique : De nombreuses lignes de tram qui empruntaient jadis les tunnels du centre avant le métro sont supprimées.
Toutefois, deux lignes de tram vont subsister : Les lignes 39 et 44.
Ces deux lignes passant devant notre dépôt ont alors leur terminus commun ramené à la station Montgomery ou la correspondance avec le métro et d'autres lignes de tram est assurée.

De ce fait, les deux lignes se trouvent quasi isolées du reste du réseau (Hormis une voie de raccordement en surface à hauteur du square Maréchal Montgomery).
Autre conséquence : Le dépôt de Woluwe ne gère plus que les lignes 39 et 44, et, se retrouve surdimensionné.
Que faire de toute cette place libre ?

Naissance du MTUB.

Bruxelles n'a pas (Encore) de musée de transport urbain; La présence d'un important espace libre à Woluwe sera pour le moins providentielle en vue de le créer.
Quelques passionnés fondent alors l'asbl MTUB, et, réamenagent la partie vide du dépôt pour ouvrir le musée en 1982.
Ainsi, on peut dire sans hésiter que si vous pouvez actuellement admirer des véhicules historiques, c'est indirectement grâce au métro.

Il faut aussi reconnaitre que les dirigeants de la STIB de l'époque ont eu le bon sens d'avoir - Au moment des déclassements successifs des divers engins roulants - reconverti certains ancetres en engins de dépannage, d'écolage, et autres affectations particulières, mais aussi et surtout préservé d'autres ancêtres en vue d'un futur musée!
Celà mérite franchement un coup de chapeau!


Deux tramways historiques et en arrière plan le dépôt de Woluwe.
Le musée est disposé dans les deux hangars à gauche.


Donnez-vous la peine d'entrer!

Le matériel exposé statiquement se trouve dans le hangar coté rue, le second quand à lui tout aussi accessible au public sert aussi de garage pour les engins historiques circulant sur le réseau.
A noter qu'il arrive de temps à autre que la Stib entrepose ses tramways dans le musée.

Sitôt passé l'entrée, et, l'inévitable boutique (Fort bien achalandée), on se trouve dans le hall statique.
Les premiers engins exposés nous rappellent que les débuts des tramways furent hippomobiles.
Il faut savoir que nous sommes alors en 1867.


Les tramways étaient tirés par deux chevaux.


Les chevaux ne travailleront pas très longtemps; La traction éléctrique les remplacera dès 1894.
La captation de courant s'effectuera a l'aide d'une perche.

Voie normale et voie métrique.

A l'heure actuelle, le réseau de la capitale est le seul a utiliser de la voie normale, les réseaux urbains et sururbains de Charleroi, Antwerpen, Gent et la côte sont tous à voie métrique.
Pourtant, dans le passé, outre de la voie normale présente à Charleroi, Bruxelles possédait aussi un réseau sururbain à voie métrique exploité par la Sncv (Société nationale des chemins de fer vicinaux).
L'entièreté de ce réseau à malheureusement disparu dans les année 70.
Particularité : Outre des motrices, le réseau utilisait aussi des remorques.

Les dernières lignes en activité furent celles vers Grimbergen et Wemmel.


Motrice type S à voie métrique.



Une des nombreuses remorques parsement à l'époque le réseau Sncv.


Trolleybus.

Bruxelles a aussi connu les trollybus hélas disparus depuis belle lurette.
La dernière ligne active en Belgique fut la ligne 3 à Gent.
Elle n'est plus en service et il est prévu de la convertir en ligne de tramway.


Le regretté Trolleybus 54.



L'arrière du véhicule; Les 2 perches sont bien visibles.


Tramways.

Le réseau de tram de la capitale étant très conséquent, il est logique que le parc moteur l'était également.
Si une majorité du matériel a été déclassé, plusieurs engins ont échappé au chalumeau.
Non seulement un important parc historique est toujours visible, mais en plus, en état de rouler.


Motrice type Standard.



Motrice avec remorque.


Toutes les motrices standard n'ont pas été ferraillées.
Outre, celles sauvegardées, d'autres se sont vues converties en engin de travaux ou de dépannage.


Type standard servant d'engin de dépannage.



Motrice type 5000 en état d'origine.



L'intérieur de la motrice.



Autre motrice de type 5000 recarossée façon PCC.


Dans les années 60/70 tous ces engins seront déclassés et remplacés par les motrices PCC.


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